Entendu le mardi 19 février par les juges d'instruction dans le cadre du dossier des violences lors des manifestations du 1er mai 2018, Vincent Crase a vu son contrôle judiciaire révoqué et a été placé en détention provisoire, a fait savoir son avocat Christian Saint-Palais.
Rappelons que le 31 janvier, Mediapart avait révélé des extraits sonores d'un échange entre M.Benalla et Vincent Crase, enregistrés dans des conditions non révélées, lors d'une rencontre, le 26 juillet, en violation de leur contrôle judiciaire.
Une semaine plus tôt, l'ancien collaborateur de l'Élysée et l'ex-employé de LREM avaient été mis en examen dans l'enquête sur les violences du 1er mai 2018, point de départ de l'affaire qui embarrasse depuis plus de six mois l'exécutif.