Malgré les sanctions anti-russes, le groupe Kalachnikov a réussi à multiplier par 6,5 fois ses revenus, a déclaré à Sputnik le PDG de la société Rostec Sergueï Tchemezov lors du Salon international d'armements IDEX 2019 qui se déroule à Abou Dhabi.
«Avant l'adoption des sanctions, le portfolio du groupe Kalachnikov se chiffrait à 46 millions de dollars (40,6 millions d'euros) et en 2016, il s'élevait à 300 millions de dollars (256 millions d'euros), augmentant ainsi 6,5 fois. Actuellement, les bénéfices annuels du groupe sont de plus de 600 millions de dollars (530 millions d'euros), alors que le bénéfice net pour l'année 2018 se situe autour de 45 millions de dollars (39,7 millions d'euros)», a indiqué le responsable.
Selon lui, les régions dans lesquelles la production du groupe Kalachnikov est la plus demandée sont l'Afrique du Nord et le Proche-Orient.
«Pour le groupe Kalachnikov, le Proche-Orient et l'Afrique du Nord sont les régions clés de sa présence, 80% du volume global des exportations étant réalisées dans cette zone», a souligné le PDG.
Le groupe Kalachnikov s'est lancé depuis longtemps dans une phase de diversification tous azimuts. Du légendaire fusil d'assaut AK-47 aux véhicules électriques, en passant par les drones et les yachts, le fabricant d'armes russe Kalachnikov connaît une transformation sans précédent.