Le 23 janvier dernier, Juan Guaido, qui avait auparavant assumé la présidence du parlement vénézuélien, s'est autoproclamé président «intérimaire», modestie oblige, du Venezuela.
Curieusement, les États-Unis, la France et d'autres pays occidentaux ont approuvé et entériné cette proclamation, exigeant même du Président élu, Nicolas Maduro, qu'il convoque des élections. Donald Trump a même qualifié Guaido de «nouveau président du Venezuela» lors de son discours annuel sur l'état de l'Union.
Si Maduro n'a pas cédé à la pression internationale, la Cour suprême du Venezuela a révoqué Guaido de son poste de président de l'assemblée. La situation devrait rester figée tant que Maduro bénéficie du soutien de l'armée vénézuélienne, mais Guaido a déclaré que «80% des militaires sont insatisfaits du régime actuel». Il a aussi affirmé qu'il n'exclurait pas la possibilité «d'autoriser» une intervention militaire étrangère visant à renverser Maduro.
Que savons-nous de l'état actuel du soutien de l'armée vénézuélienne à Maduro? Quelle est la probabilité d'une intervention étrangère au Venezuela et quelle forme pourrait-elle prendre? Arnaud de Ternay nous livre de précieux éléments de réponse. Il est ancien attaché militaire français en Colombie et ancien responsable de la zone «Amérique du Sud» pour la Direction Générale de l'Armement (DGA).
Que savons-nous de l'état actuel du soutien de l'armée vénézuélienne à Maduro? Quelle est la probabilité d'une intervention étrangère au Venezuela et quelle forme pourrait-elle prendre? Arnaud de Ternay nous livre de précieux éléments de réponse. Il est ancien attaché militaire français en Colombie et ancien responsable de la zone «Amérique du Sud» pour la Direction Générale de l'Armement (DGA).