Alors que des «injures antisémites» contre le philosophe Alain Finkielkraut durant l'acte 14 des Gilets jaunes ont suscité un large impact dans la société française, un des suspects de l'attaque verbale a été identifié, a annoncé Christophe Castaner sur son compte Twitter.
« Barre-toi sale sioniste de merde, tu vas mourir. La France, elle est à nous! »
— Christophe Castaner (@CCastaner) 17 февраля 2019 г.
Parce que la France ne leur appartient pas, qu'elle n'est pas cette haine, une enquête a été ouverte.
Un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures, a été identifié par nos services.
L'homme en question «serait connu des services de renseignement pour radicalisation: il avait été signalé comme évoluant dans la mouvance islamiste en 2014», précise Le Parisien.
Pourtant, le manifestant n'a pas été suivi au titre du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), poursuit le quotidien.
Alors qui est donc ce monsieur, antisémite notoire?#Giletsjaunes #Finkielkraut pic.twitter.com/hkq8iz2GNx
— Juliette (@JulietteEtVous) 17 февраля 2019 г.
Bien qu'Alain Finkielkraut n'envisage pas de porter plainte contre ses agresseurs, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a annoncé via son compte Twitter être déterminée à saisir la justice.
Après le lynchage public et antisémite d’Alain Finkielkraut hier, la @_LICRA_ a décidé de saisir la justice.
— LICRA (@_LICRA_) 17 февраля 2019 г.
Des personnalités politiques, des organisations publiques ainsi que des internautes se sont réunis sur les réseaux sociaux pour condamner les «injures antisémites» contre le philosophe.