La Cathédrale Sainte Marie de Salisbury a dû vivre une nuit mouvementée. En effet, en se réveillant ce dimanche matin, les habitants des quartiers environnants ont aperçu sur les échafaudages devant une partie du bâtiment… un drapeau russe.
Drapeau russe à la Cathédrale de Salisbury pic.twitter.com/RWCvxz0FoV
— guillaume lopez (@guillaume38000) 17 февраля 2019 г.
So the Russians are back… Russian flag on display from the scaffolding on the Cathedral 😲#salisbury #russia #salisburyjuniorparkrun pic.twitter.com/o1shsUe7gj
— Chris Maple (@chrismaple73) 17 февраля 2019 г.
«Alors les Russes sont de retour… Le drapeau russe sur l'échafaudage de la cathédrale.»
The troll level in Salisbury is stronghttps://t.co/IZ5vgGVicn
— Simon Frick (@SurefireSimon) 17 февраля 2019 г.
«Le niveau des trolls à Salisbury est élevé.»
«Il se peut que j'aie vu celui l'a accroché [le drapeau, ndlr] quand je suis passé à côté de l'église vers 6h30, en rentrant chez moi après le travail», a indiqué un habitant du quartier à la radio locale Spire FM.
Russian Flag Is Unfurled on Salisbury Cathedral. Residents See a Morbid Prank. pic.twitter.com/efaw7rDKPQ
— Breaking (@Breakin67032782) 17 февраля 2019 г.
«Le drapeau russe est déployé sur la cathédrale de Salisbury. Les habitants y voient une blague malsaine.»
John Glen, député du parlement britannique de la circonscription de Salisbury, a indiqué pour sa part que c'était une incartade déplacée par rapport au drame qui s'était joué dans la ville l'année dernière.
Thankfully it has been removed now — what a stupid stunt — mocking the serious events sadly experienced in Salisbury last year https://t.co/eDUBFhuOT4
— John Glen MP (@JohnGlenUK) 17 февраля 2019 г.
«Heureusement qu'il a été enlevé [le drapeau, ndlr], quelle sortie stupide se moquant des graves événements vécus par Salisbury l'année dernière.»
Le 5 septembre dernier, le parquet britannique a formulé à l'encontre des Russes Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov quatre chefs d'accusation, notamment ceux de tentative de meurtre de Sergueï Skripal et de Ioulia, ainsi que du policier britannique Nick Bailey. Theresa May a affirmé que les deux suspects étaient des hommes du GRU sans pour autant présenter de preuves pour appuyer ces allégations.