La dirigeante du Rassemblement national a pris la défense ce dimanche «des travailleurs pauvres, des mamans célibataires admirables et des retraités miséreux» en se voulant être la porte-voix des «vrais Gilets jaunes» pour les élections européennes du 26 mai prochain.
«Il n'a pas compris que […] les vrais Gilets jaunes — pas les racailles d'extrême gauche qui s'y invitent pour y introduire leur haine et leur violence — ne sont pas les fainéants […] qu'il croit, mais des travailleurs pauvres, des mamans célibataires admirables et des retraités miséreux», a-t-elle lancé dimanche.
"#Macron n’a pas vraiment compris que les #GiletsJaunes, les vrais, pas les casseurs d'extrême-gauche, ne sont pas des «fainéants » ou des profiteurs, mais des travailleurs pauvres, des mamans célibataires admirables et des retraités miséreux après une vie de labeur!" #OnArrive pic.twitter.com/skmlvilM0k
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 17 février 2019
A moins de cent jours du scrutin, la dirigeante d'extrême droite a critiqué «l'atterrant moment de narcissisme présidentiel» et le «long monologue soporifique» d'Emmanuel Macron à l'occasion du grand débat national.
«Le peuple ne veut plus débattre, il veut décider», a-t-elle clamé devant plusieurs centaines de personnes.
Le peuple ne veut plus débattre, il veut DÉCIDER! Et pour ne plus laisser les chroniqueurs des salons parisiens le faire à VOTRE place, une seule solution: le 26 mai, votez!
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 17 février 2019
Merci à toutes les personnes présentes en Anjou pour notre meeting avec @J_Bardella et @JPGarraud 🙏 pic.twitter.com/cZCfaSVGR4
Jordan Bardella, porte-parole du Rassemblement national et directeur national de Génération nation, a été désigné tête de liste aux prochaines élections européennes.
Cela fait aujourd'hui exactement trois mois que les Gilets jaunes se rassemblent tous les samedis, initialement pour dire non à la hausse des prix du carburant. Le 16 février, ils se sont retrouvés pour leur acte 14 dans de nombreuses villes françaises. Les estimations sur leur nombre vont de 41.500 pour le ministère de l'Intérieur à 230.000 pour le syndicat France Police-Policiers en colère.