Plusieurs journalistes qui étaient en poste à la rédaction de Ouest-France au Mans samedi dernier, lors de l'acte 14 de la mobilisation des Gilets jaunes, ont vécu des moments très désagréables, a raconté le journal ce dimanche.
En effet, des individus ont brisé les vitrines du journal et détruit le boîtier du digicode d'accès. Qui plus est, l'un d'entre eux, qui était encagoulé, a réussi à pénétrer dans l'accueil de la rédaction. Armé d'un marteau, il n'a pas hésité à s'en servir pour briser plusieurs vitres avant de prendre la fuite.
"Le Mans. Gilets jaunes: dix interpellations après les débordements de samedi (Ouest-France)" https://t.co/Zy187XftXi
— Le Mans maville.com (@mavillelemans) 17 февраля 2019 г.
Toujours selon Ouest-France, d'autres enseignes de la ville ont également subi des dommages, notamment son voisin, une agence immobilière, dont la devanture a également été brisée.
La rédaction rappelle en outre qu'un de ses journalistes a été insulté sur le terrain.
«Au vu de l'acharnement qui a été mis pour pénétrer dans la rédaction, ce sont bel et bien à des symboles - la démocratie et la liberté de la presse - auxquels on s'est attaqué», conclut Ouest-France.
Cela fait aujourd'hui exactement trois mois que les Gilets jaunes se rassemblent tous les samedis, initialement pour dire non à la hausse des prix du carburant. Le 16 février, ils se sont retrouvés pour leur acte 14 dans de nombreuses villes françaises. Les estimations sur leur nombre vont de 41.500 pour le ministère de l'Intérieur à 230.000 pour le syndicat France Police-Policiers en colère.