Les recettes pétrolières de l'Iran à l'issue de neuf mois de l'année 2018, toujours en cours selon le calendrier persan, ont augmenté de 48,9% sur un an malgré les sanctions imposées par les États-Unis, relate l'agence iranienne IRNA en se référant aux données statistiques nationales.
«La principale source de ces revenus est la hausse des prix du pétrole sur le marché mondial par rapport à l'année dernière», indique IRNA.
Plombé par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, l'excès de l'offre sur les marchés et l'incertitude générée par le ralentissement de la croissance mondiale, le prix du baril a pourtant dégringolé ces derniers mois de 80 dollars à 50.
Désireux de sauver l'accord nucléaire de 2015, les Européens ont présenté en septembre un «véhicule spécial», censé permettre de commercer avec l'Iran en contournant les sanctions américaines. Le 5 février, les dirigeants des 28 pays membres de l'Union européenne ont entériné l'entité ad hoc créée à cette fin par la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.