Au moins 17 pays membres de l'UE ont reconnu Juan Guaido comme «Président par intérim» du Venezuela. Mais d'autres, parmi lesquels la Grèce, l'Irlande et l'Italie n'en ont pas fait de même. Rome a ainsi appelé à une nouvelle élection. Sputnik a parlé de cette crise avec Paolo Salom, observateur du journal Corriere della Sera.
Celle-ci s'expliquerait en outre par la volonté des différentes forces au sein du gouvernement de s'attirer la sympathie des électeurs en prévision des législatives européennes. Or, ceux-ci sont souvent mécontents de ce que font les États-Unis.
L'Italie soutient la tenue de nouvelles élections au Venezuela, mais ne veut pas s'immiscer dans sa politique intérieure, a tenu à souligner Paolo Salom. «C'est une bonne position», a-t-il déclaré.
«Même si les dernières élections présidentielles ont été honnêtes […], la situation actuelle au Venezuela est tragique», a évalué l'éditorialiste, pour lequel le mieux serait de permettre aux Vénézuéliens de décider par eux-mêmes de leur gouvernement.