Karine Dettinger, dont le mari avait frappé deux gendarmes à coups de poing et de pied lors d'une manifestation des Gilets jaunes à Paris, s'est confiée lundi 4 février, devant les caméras de France 3.
«Si mon mari a réagi comme ça c'est qu'il a vu une injustice devant lui. Il a vu une femme matraquée au sol. (…) Il n'a pas tapé l'uniforme, il n'a rien contre la police», a-t-elle indiqué, évoquant un certain document prouvant «qu'il a voulu être gendarme réserviste».
Selon Mme Dettinger, ce sont les propos d'Emmanuel Macron sur son mari, qui le décrivent comme «briefé par un avocat d'extrême gauche» et n'ayant pas les «mots d'un boxeur gitan», qui l'ont poussée à s'exprimer devant les caméras.
«C'est humiliant. Complètement humiliant. (…) Mon mari a fait des études, il est responsable, il travaille, on paie nos impôts, on est Français, on est des citoyens honnêtes mais on nous rabaisse», a-t-elle déploré.
La cour d'appel de Paris a ordonné mercredi le maintien en détention provisoire de Christophe Dettinger, dans l'attente de son procès le 13 février.