Réunion sur le Venezuela: la diplomatie russe sur le refus canadien d’accréditer Sputnik

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L'ambassade russe au Canada a déclaré que le refus de ce pays nord-américain de laisser Sputnik couvrir la rencontre du groupe de Lima sur le Venezuela était une persécution politiquement motivée.

Le refus du Canada d'accréditer les correspondants de Sputnik et RIA Novosti pour la rencontre du groupe de Lima sur le Venezuela est une persécution politiquement motivée, a déclaré le service de presse de l'ambassade de Russie au Canada.

«La décision du ministère canadien des Affaires étrangères de refuser d'accréditer des médias russes à la réunion du groupe de Lima qui se déroule à Ottawa est honteuse et mérite d'être fermement condamnée», a déclaré l'ambassade russe à Ottawa à l'agence Rossiya Segodnya qui regroupe Sputnik et RIA Novosti.

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Et de poursuivre:

«La persécution ciblée des agences Sputnik, RIA Novosti, ainsi que d'un correspondant de TASS dûment accrédité, va à l'encontre à la liberté d'expression à laquelle dit tenir la partie canadienne et n'est rien d'autre qu'une persécution des journalistes politiquement motivée».

L'interlocuteur de l'agence a fait remarquer que le Canada devait mettre fin à la pratique de limitation des droits des journalistes à couvrir librement les événements sans subir ni obstruction ni persécution.

«Ottawa devrait s'appliquer les règles et standards qu'il exige que les autres respectent», a-t-il rajouté.

Plus tôt, des correspondants de RIA Novosti et de Sputnik s'étaient vu refuser leur accréditations pour l'événement sans qu'aucune explication ne leur soit donnée.

L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas.

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À l'heure actuelle, 19 pays européens, dont le Royaume-Uni ou encore l'Allemagne, ont reconnu, à l'instar des États-Unis, Juan Guaido comme «Président par intérim». La France l'a reconnu comme «président en charge». L'Italie a bloqué la déclaration de l'UE dans laquelle Bruxelles envisageait de reconnaître Juan Guaido comme Président par interim du Venezuela, a indiqué à Sputnik une source diplomatique dans la capitale belge. La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certains pays européens d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».

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