Un accord de paix conclu samedi entre le gouvernement de la Centrafrique et les groupes armés qui en contrôlent la majorité du territoire, devrait être paraphé dimanche 3 février à Khartoum, a annoncé le porte-parole du Président centrafricain Albert Yaloké Mokpeme.
Selon lui, l'accord obtenu samedi 2 février avait besoin d'être «affiné».
Samedi soir, le commissaire à la Paix et à la sécurité de l'Union africaine Smaïl Chergui qui supervisait les négociations, a annoncé dans un tweet que l'accord avait été finalisé «permettant au peuple centrafricain de s'inscrire sur la voie de la réconciliation, la concorde et le développement».
#Centrafrique: J'annonce avec humilité que nous avons finalisé un accord de paix à Khartoum, permettant au peuple #centrafricain de s'inscrire sur la voie de la réconciliation, la concorde et le développement. Merci aux deux parties pour leur collaboration exemplaire. #Singuila pic.twitter.com/6kcYpqSjrj
— Amb. Smail Chergui (@AU_Chergui) 2 février 2019
Après avoir été paraphé par les représentants du gouvernement et ceux de 14 groupes armés, l'accord devra encore être formellement signé «dans les prochains jours» à Bangui, à une date non précisée, a indiqué le porte-parole de la présidence.
Depuis 2013, la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés et de milices qui commettent d'innombrables violences et exactions.