Le renseignement: ami ou ennemi de la démocratie?

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Le citoyen se méfie de plus en plus des services de renseignement. Entre les révélations de Snowden sur l'espionnage de masse et les différents fichages dont il peut faire l'objet, il se demande si espionnage et vie démocratique font bon ménage. Éric Denécé, auteur de «Le Renseignement au service de la démocratie», répond à ces interrogations.

À l'époque de l'extrême transparence, où tout un chacun partage sa vie entière sur les réseaux sociaux, la méfiance grandit vis-à-vis de cette présence invisible qui a la capacité de tout surveiller: les services de renseignement. N'avons-nous jamais été plus conscients —ou plus méfiants- vis-à-vis de leurs activités? Et devrions-nous l'être?

Depuis la révélation de l'espionnage électronique des gouvernements de leurs propres citoyens par le lanceur d'alerte de la NSA, Edward Snowden, en 2013, on se demande si les activités de renseignement entrent en contradiction avec le concept de société libre et démocratique. Mais est-ce justifié ou est-ce une réaction excessive de paranoïa, causée par un malentendu ou un manque d'informations? En France, le concept de «Fichés S», par exemple, a capté l'attention et l'imagination de ceux qui craignent que l'État n'utilise à leur détriment cet outil de renseignement.

Quels sont les mythes et réalités de l'espionnage d'État? Est-il compatible avec la liberté? Éric Denécé, Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) et auteur de «Le Renseignement au service de la démocratie», aux éditions Fauves.

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