Les tentatives des États-Unis de faire quitter son poste au Président vénézuélien Maduro marqueraient le lancement d’une nouvelle stratégie visant à accroître l’influence américaine en Amérique latine et à «freiner l’avancée de la Chine, de la Russie et de l’Iran» dans cette région, affirme le The Wall Street Journal se référant à des responsables de l’administration Trump.
«Bien que Washington ait longtemps critiqué Nicolas Maduro et son prédécesseur Hugo Chavez, de nombreux responsables de l’administration Trump sont persuadés depuis longtemps que Cuba représente une menace plus sérieuse pour la sécurité nationale», a indiqué le quotidien.
D’après The Wall Street Journal, ces responsables évoqueraient des opérations de renseignement que Cuba mènerait aux États-Unis et les tentatives présumées de La Havane de répandre les sentiments antiaméricains dans d’autres États latino-américains.
Parmi les personnes qui seraient engagées dans le développement de cette stratégie figureraient le responsable des relations avec l'hémisphère ouest au Conseil de la sécurité nationale, Mauricio Claver-Carone, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio et l’élu républicain de Floride à la Chambre des représentants du Congrès Mario Diaz-Balart.
Toutefois, si ce plan d’action ne permet pas de renverser le gouvernement de Maduro et de rompre les liens entre La Havane et Caracas échouait, «cela renforcerait les positions de la Chine, de la Russie et de l’Iran dans la région», ajoute le journal qui doute que les États-Unis arrivent à recruter de nouveaux adhérents à leur cause. En plus, les milieux d’affaires de certains pays, notamment du Canada et de la France, manifestent un grand intérêt pour Cuba, explique The Wall Street Journal.