Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, a dénoncé dans un communiqué les «importantes ventes d'armes sophistiquées et offensives de la France, comme un facteur de déstabilisation de la région» du Moyen-Orient.
Bahram Qasemi a également indiqué que, contrairement aux déclarations du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, Téhéran ne menait pas de négociations avec la France concernant son programme balistique. En outre, le diplomate a souligné que ce programme revêtait un caractère «défensif».
Le 25 janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a affirmé que la France était disposée à imposer des sanctions à l'encontre de la République islamique, s'il n'y avait pas de progrès dans les discussions sur son programme balistique. Il a déclaré avoir «commencé un dialogue très difficile».
La France exige que «l'Iran renonce à sa production de missiles et en particulier ses exportations en direction de certaines factions armées au Moyen-Orient», a-t-il souligné.
Précédemment, le chef de la diplomatie française avait annoncé la mise en place prochaine du mécanisme préparé par l'Union europénne afin de continuer à commercer avec l'Iran, malgré le rétablissement des sanctions états-uniennes.