Dans un entretien accordé à la chaîne CNN, Juan Guaido a reconnu avoir parlé avec Donald Trump et «d'autres Présidents dans la région».
Selon The Wall Street Journal, M.Guaido n'a fourni aucun détail supplémentaire sur le lieu où les conversations avait eu lieu, ni révélé de quoi il s'agissait en l'occurrence. Il a seulement indiqué que toutes ces conversations portaient sur la crise humanitaire au Venezuela et sur la restauration de la démocratie dans le pays.
Le 27 janvier, la France, l'Espagne, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique ont annoncé qu'ils seraient prêts à reconnaître Juan Guaido comme Président du Venezuela, si aucune élection n'était annoncée dans un délai de huit jours.
L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays le 23 janvier. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non constitutionnel.