Quelques lignes griffonnées sur le bloc-notes du conseiller américain à la sécurité, John Bolton, ont attiré l'attention du public lors d'un point presse tenu lundi à la Maison-Blanche.
En pleine crise au Venezuela, sur une feuille jaune que le responsable américain tient à la main on peut lire «5.000 soldats en Colombie». «Afghanistan bienvenu aux négociations», indique une autre ligne également visible sur les clichés pris dans la salle de presse.
The White House is not tamping down tensions after national security adviser John Bolton was seen holding a yellow legal pad with the words "5,000 troops to Colombia" written on it https://t.co/m3WyIC7cpd pic.twitter.com/U6L9UJ6gtn
— CNN (@CNN) 29 janvier 2019
Interrogé durant ce point presse sur une éventuelle intervention militaire américaine au Venezuela, M.Bolton avait réaffirmé, comme l'avait fait Donald Trump la semaine dernière, que «toutes les options» étaient sur la table.
Carlos Holmes Trujillo a déclaré que son pays restait fidèle à la position qu'il s'était fixée aux côté des pays membres du Groupe de Lima, affirmant qu'il «continuerait d'agir politiquement et diplomatiquement pour créer les conditions d'un processus électoral permettant de rétablir l'ordre démocratique et institutionnel» au Venezuela.
Le Trésor américain a annoncé lundi de nouvelles sanctions qui interdisent à PDVSA de faire du commerce avec des entités américaines et gèlent ses avoirs à l'étranger. Ce geste est censé, selon Washington, faire pression sur Nicolas Maduro.
Le Président Nicolas Maduro a interprété les restrictions américaines comme une tentative de saisir la filiale états-unienne du raffineur.