Le soutien de Macron aux manifestants anti-Maduro comparé aux Gilets jaunes par le Net

© Sputnik . Irina Kalashnikova / Accéder à la base multimédiaУчастники акции протеста движения автомобилистов "желтые жилеты" в районе Триумфальной арки в Париже
Участники акции протеста движения автомобилистов желтые жилеты в районе Триумфальной арки в Париже - Sputnik Afrique
S'abonner
Emmanuel Macron a annoncé sur Twitter «soutenir la démocratie» et le «courage» des manifestants vénézuéliens. Les internautes français ont interpellé le Président de la République sur l'agenda intérieur, comparant son soutien à la crise des Gilets jaunes en cours en France.

Après que l'Élysée a affirmé «consulter ses partenaires européens» sur l'actualité vénézuélienne, le chef de l'État a exprimé jeudi la position de la France sur son compte Twitter.

Le soutien d'Emmanuel Macron aux manifestants qui s'opposent au pouvoir de Nicolas Maduro a poussé de nombreux internautes à s'interroger sur sa position à l'égard d'un dossier central en France: celui de la mobilisation des Gilets jaunes qui dure depuis plus de 10 semaines.

Certains ont évoqué «l'illégitimité» de M.Macron lui-même en tant que Président sans pour autant penser que la situation aurait été différente s'ils avaient élu un autre candidat.

D'autres n'ont pas du tout apprécié les «leçons de démocratie» du dirigeant français.

Tout le monde ne s'accorde pourtant pas sur le fait que les situations en France et au Venezuela sont comparables.

Par ailleurs, le soutien actif de Washington à Juan Guaido a aussi fait l'objet de critiques, des utilisateurs qui rappellent les changements survenus dans les pays où les États-Unis ont tenté d'instaurer une démocratie.

L'opposant Juan Guaido, renvoyé mardi du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim» et a déclaré qu'il utiliserait tous les outils économiques et diplomatiques pour «rétablir la démocratie au Venezuela».

Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays, donnant 72 heures à ses diplomates pour quitter le territoire vénézuélien. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non-constitutionnel.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала