La société chinoise Huawei, qui est devenue depuis peu le numéro deux mondial des smartphones, devant Apple et derrière Samsung, a officialisé le lancement de sa première usine en Afrique, une coentreprise avec la société algérienne AFGO-TECH, lors d'une conférence de presse. L'usine, qui emploie une centaine de personnes dont 18 ingénieurs formés au siège de Huawei en Chine, «est dotée d'équipements de dernière génération et fait appel aux technologies des plus novatrices», ont indiqué des responsables de la marque en Algérie.
Huawei Algérie a officiellement lancé son smartphone Y7 Prime assemblé dans son usine de Oued Smar. Le premier smartphone de la marque à être assemblé en Algérie sera disponible au prix de 31.990da avec une garantie de 12 mois.#Huawei #Y7Prime #Android #Algérie pic.twitter.com/JrvB5DpWfT
— Technobip (@technobip) 23 января 2019 г.
Ils ont affirmé que la mise en place de l'entreprise répondait aux orientations du gouvernement algérien, qui a suspendu l'année dernière ses importations d'articles électroménagers et de téléphones mobiles pour équilibrer la balance commerciale.
Le coût du projet n'est pas communiqué.
Selon Amine Harzelli, directeur commercial chez Huawei Algérie, l'entreprise est capable de produire 15.000 smartphones par mois.
Mais ce nombre «est toutefois flexible, selon les besoins du marché», a-t-il indiqué.
Avec cette usine, le géant chinois espère augmenter sa part de marché, actuellement estimée à 16%, en chute après l'entrée en vigueur des interdictions sur les importations, écrit le HuffPost. Six ou sept modèles de smartphones seront assemblés dans cette usine cette année et le premier a vu le jour mardi.
Toujours selon les responsables de la marque, ce premier produit assemblé en Algérie vise une «cible jeune et dynamique, accro à la photographie, au Web et aux réseaux sociaux».
Ces derniers mois, Huawei vit une période difficile en faisant face au rejet de ses équipements au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en République tchèque en raison de soupçons d'espionnage.