L'ensemble de la culture toulousaine est concerné, puisque Tugan Sokhiev, directeur artistique de l'orchestre du Capitole, installé dans la ville rose depuis 2005, consacre beaucoup d'efforts au répertoire russe et au rapprochement des mondes musicaux de la Russie et de la France.
On sent que l'intérêt pour ce patrimoine non-matériel grandit dans la cité occitane où les habitants ont de quoi assouvir leur soif, comme avec Valery Guergiev et le Théâtre Mariinsky, qui sont presque devenus des habitués de la ville.
Le caractère biculturel du festival se traduit dans toute programmation, notamment à travers une anecdote historique, puisque La Damnation de Faust d'Hector Berlioz, jouée en ouverture du festival, a «ressuscité» pour les auditeurs européens et français après un voyage du compositeur en Russie. La rencontre avec le compositeur russe Mili Balakirev à Saint-Pétersbourg était un évènement majeur pour relancer sa carrière musicale.
Les ciné-concerts représentent un des points forts du festival, puisque les fonds du cinéma russe de la Cinémathèque de Toulouse est le plus important en Europe, après celui de Moscou.
Les «Musicales — l'âme en partage» sont dédiées aux artistes russes et français. Elles setony placées sous le haut patronage du Président Emmanuel Macron.