Décédé d'une crise cardiaque à Los Angeles en juillet 2015, le prince Saoud al-Fayçal a laissé une dette de 90.000 euros à caractère tout particulier. Selon les médias européens, le défunt prince aurait commandé des films pornos sur mesure à une société française et n'a jamais réglé la note, alors que ses héritières refusent naturellement de se résoudre à payer.
Selon des échanges entre la société française et l'assistant personnel du prince que L'Express a pu consulter, dans le scénario voulu par Saoud al-Fayçal, l'amant devait «dominer» sa partenaire au moyen de son «don divin». Il n'aime pas surtout le scénario d'une «adaptation inversée de ce qui se serait passé dans la chambre d'hôtel de Dominique Strauss-Kahn», proposé par le gérant d'Atyla, précise le journal.
Le TGI a notamment établi que la société Atyla n'a produit aucune pièce «permettant de justifier de l'existence et de l'étendue des relations contractuelles invoquées à l'appui de sa demande en paiement». L'avocat de l'entreprise Ivan Itzkovitch a qualifié ce jugement de «totalement injuste et infondé».