Beyrouth n’a pas évoqué avec Damas la question du retour de ce dernier au sein de la Ligue arabe, mais cela rejoint les intérêts de tous les pays membres, a déclaré le chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil lors de la conférence de presse donnée à l’issu du sommet arabe du développement économique et social.
«Je pense que c’est une perte et le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe fait partie de son retour au sein du monde arabe, ce qui sert les intérêts de tous les pays arabes», a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a pour sa part répété devant les journalistes que la question du retour de la Syrie n’avait pas été abordée lors du sommet. «Devant nous [il y a, ndlr] le sommet de la Ligue arabe en Tunisie. On verra», a-t-il déclaré.
Fin décembre, la chaîne libanaise Al Mayadeen avait fait savoir que l'Arabie saoudite, considérée comme le principal opposant aux autorités syriennes dans le monde arabe, avait déclaré qu'elle ne s'opposait pas au retour de Damas au sein de la Ligue. Des médias avaient ensuite rapporté, se référant à des sources diplomatiques syriennes, que Damas n'allait pas solliciter son retour au sein de cette organisation.
Le 3 janvier, c'est l'Irak qui, à son tour, a soutenu le retour de la Syrie dans les rangs de l'organisation.