L'hypothèse d'un Brexit sans accord étant «de moins en moins improbable», le gouvernement français s'engage «à faire en sorte que notre pays soit prêt» et que les intérêts de ces citoyens soient préservés, a annoncé jeudi le Premier ministre Édouard Philippe.
Selon lui, cinq ordonnances seront adoptées au cours des trois prochaines semaines pour préparer la France à un Brexit sans accord, tandis que 50 millions d'euros seront investis dans les ports et aéroports du pays, considérés comme «les lieux les plus concernés par les modifications à apporter compte tenu du Brexit dur».
«Quelque 600 recrutements seront réalisés dans les semaines qui viennent», a ajouté le chef du gouvernement en évoquant des douaniers, vétérinaires et agents de l'État.
Mardi, le parlement britannique a rejeté l'accord négocié par le gouvernement avec l'Union européenne. La Première ministre britannique, Theresa May, qui a ensuite échappé de justesse à une motion de censure, pourrait désormais demander un report de la date de sortie du Royaume-Uni de l'UE, fixée au 29 mars 2019, ce qu'elle a exclu jusqu'ici.