Ces dernières semaines, le gouvernement israélien fait preuve d'une transparence sans précédent dans ses déclarations relatives aux opérations en Syrie, souligne Nezavissimaïa gazeta. Cette approche, adoptée en prévision des élections législatives du printemps, pourrait entraîner une réponse tout à fait réelle de l'Iran, suppose le quotidien russe.
Les permutations au sein de l'état-major israélien ont marqué une nouvelle étape dans la politique militaire de l'État hébreu. Actuellement, Israël participe ouvertement aux opérations militaires contre les forces iraniennes en Syrie, s'efforce d'empêcher le renforcement du groupe libanais Hezbollah dans la zone frontalière et fait face à des confrontations hebdomadaires au sud, à la frontière avec la bande de Gaza.
Selon le quotidien Times of Israel, l'aveu de Gadi Eizenkot s'inscrit manifestement dans une nouvelle stratégie d'Israël, qui consiste à se débarrasser des malentendus concernant les actions de l'État hébreu en Syrie. Le Premier ministre israélien déclarait toujours que son pays lutterait contre la présence militaire iranienne, mais faisait rarement des déclarations publiques sur les opérations concrètes.
En général, les militaires israéliens évitaient également d'émettre des commentaires sur les attaques contre les sites iraniens afin d'éviter la riposte des forces iraniennes et pro-iraniennes. Mais la situation a foncièrement changé. Par ailleurs, le quotidien The Wall Street Journal note que cette politique de transparence pourrait provoquer des démarches concrètes très brutales de l'Iran et des forces qui lui sont loyales en Syrie.
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