Le traitement des appareils spatiaux avant leur lancement vers Mars ne les rend pas stériles jusqu'au bout, ce qui fait que la vie terrestre arrive inévitablement sur la planète rouge, a affirmé Boris Choustov, directeur scientifique de l'Institut d'astronomie et membre correspondant de l'Académie des sciences de Russie.
«Quand les journalistes me demandent si la vie peut exister sur Mars, je leur réponds qu'elle y existe déjà», a-t-il souligné lors d'une réunion de la présidence de l'Académie.
«Le degré supérieur de stérilisation atteint, à ce que je sache, plusieurs centaines de microorganismes par mètre carré. Il est évident qu'ils existent et qu'ils sont très résistants. Il est extrêmement difficile de créer la vie, mais il est tout aussi difficile de la détruire», a constaté Boris Choustov.
Mars passionne depuis longtemps le monde scientifique. Ainsi, un projet d'étude de cette planète, Mars 160, a été lancé par l'association sans but lucratif Mars Society en partenariat avec l'Institut des problèmes médico-biologiques de l'Académie des sciences de Russie. Ses participants ont pour tâche de démontrer qu'il est possible de vivre dans des conditions comparables à celles de la planète rouge.
