Un nouveau numéro de Morandini Live sur CNews a confronté Philippe Pascot, écrivain et sympathisant des Gilets jaunes, et le présentateur Jean-Marc Morandini. Lors de la discussion sur le scandale autour de la cagnotte lancée sur Internet pour soutenir le boxeur Christophe Dettinger, le partisan du mouvement, en gilet jaune, a dérapé en direct dans des propos dirigés contre la secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes Marlène Schiappa qui s'en est pris ce mardi aux donateurs de la cagnotte.
«La cagnotte qui a été faite pour un présumé violeur, Tariq Ramadan, est-ce que ça a fait le même scandale? Est-ce que les politiques se sont évertués? Est-ce qu'on a entendu la poupée barbie à la TV…?», a-t-il fustigé avant que le présentateur ne lui demande de clarifier son propos.
«Une poupée barbie qui est secrétaire d'État au ministre…», a-t-il répondu, évoquant clairement Marlène Schiappa.
L'animateur Jean-Marc Morandini a tenu à hausser le ton face à ce dérapage, «inexcusable et méprisant».
«Franchement… Franchement non… C'est quand même une secrétaire d'État. On respecte un peu les gens, au minimum. C'est ce manque de respect qui se traduit après dans la rue, et qui se traduit après contre les policiers», a-t-il déclaré, prenant la défense de la femme politique.
Le présentateur a continué à lui demander de faire preuve de respect envers la femme politique: «Non, pas la brune! On ne résume pas quelqu'un à sa couleur de cheveux. Vous, vous n'êtes pas le mec au chapeau. Vous avez un nom, excusez-moi».
En fin de compte, M.Pascot a appelé la secrétaire par son prénom, Marlène Schiappa.
⚡️MARLÈNE SCHIAPPA / La ministre serait pour l’identification des donateurs de la cagnotte du #boxeur 🥊 Christophe #Dettinger car selon ses propos, il s’agit d’une « forme de complicité » pic.twitter.com/nXp9bvt6mI
— Pure. (@PureTele) January 8, 2019
Marlène Schiappa s'en est pris mardi aux donateurs de la cagnotte Leetchi en faveur de Christophe Dettinger, l'ex-boxeur qui a agressé deux gendarmes samedi dernier lors de l'acte 8 des Gilets jaunes. Affirmant que «c'était une forme de complicité», elle a condamné la cagnotte et demandé à ce que les participants soient identifiés.