Loi durcissant les sanctions contre les mobilisations non déclarées, dispositif de 80.000 agents des forces de sécurité promis pour samedi — les mesures anti-«casseurs» du chef du gouvernement ont suscité de vives réactions de tous bords.
Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan a invité à déterminer un dispositif individuel pour chaque manifestant, tandis que certains ont avancé des théories quant à celui qui aiderait à réaliser les plans du Premier ministre.
👨🏫 Un peu de maths:
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 7 января 2019 г.
— Samedi prochain, #EdouardPhilippe mobilisera 80.000 forces de l'ordre.
— Pourtant, il annonçait samedi dernier seulement 50.000 #GiletsJaunes (GJ)!
❓ Selon vous, en déployant 80.000 policiers pour 50.000 manifestants, le #Gouvernement veut vraiment:
— Kitanoo (@Kitanoo) 7 января 2019 г.
Et Benalla en charge de l'organiser?🤣😃
— Rumeau Marc (@RumeauMarc2) 7 января 2019 г.
D'autres ont mis en évidence ce sans quoi il est impossible d'instaurer un véritable ordre public ou ont souligné qu'il ne fallait plutôt pas dévoiler le nombre de policiers.
On attendait d’#EdouardPhilippe des annonces pour rétablir l’ordre public pourtant il n’a pas annoncé le rétablissement de l’#ISF ou la moindre mesure de justice fiscale. Rien non plus sur les demandes démocratiques. Il n’y a pas d’ordre public possible sans la justice sociale.
— Adrien Quatennens (@AQuatennens) 7 января 2019 г.
Il pourra faire une tonne de loi
— Réélu (@1618Mehdi) 7 января 2019 г.
La réponse à lacrymogènes sera toujours la violence
Venez on vous attend, c'est en gros ce qu'il dit. Une incitation à la violence… Il est totalement irresponsable de donner des chiffres qui doivent normalement juste être connus sur le terrain par les forces de l'ordre pour gérer les manifestations.
— Jean Neymar (@amede_pend) 7 января 2019 г.
Inefficacité, impasse, impossibilité de remédier vraiment à la crise, c'est dans cette rhétorique qu'ont décrit leurs impressions d'autres personnalités politiques et citoyens.
Edouard Philippe va sur TF1 et n’annonce rien d’autre qu’un fichage supplémentaire, aussi inefficace et liberticide que les précédents…Justice sociale et mesures démocratiques attendront encore!
— Florian Philippot (@f_philippot) 7 января 2019 г.
Les annonces d’@EPhilippePM sont sans efficacité immédiate. C’est tout de suite qu’il faut rétablir l’ordre. Il y a plus d’un mois, @lesRepublicains ont proposé l’état d’urgence. Pourquoi ne pas nous écouter, au risque de voir samedi après samedi la situation dégénérer?
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 7 января 2019 г.
Cette escalade est une impasse. De plus en plus de policiers pour contrer des gilets jaunes estimés comme de moins en moins nombreux.
— constant Bidel (@ConstantBidel) 7 января 2019 г.
Plus personne ne contrôle rien, les autorités dépassés par un mouvement incompréhensible, les jaunes débordés par les violents et les infiltrés.
— bl (@nonolulu66) 7 января 2019 г.
Par ailleurs, certains utilisateurs des réseaux sociaux ont tenu à souligner que le plan d'Edouard Philippe ne satisfaisait les attentes.
On attend des annonces sociales pas une déclaration de guerre!
— P. MALTHUS 🇫🇷🇺🇸🇮🇱 (@PatrisdeParmain) 7 января 2019 г.
D'autres ont apporté leur soutien à ces mesures du chef du gouvernement, qualifiées de «réponse sécuritaire».
Pleinement engagé derrière @EPhilippePM pour moderniser nos outils de maintien l’ordre, renforcer nos effectifs de forces mobiles et adapter notre dispositif face à cette ultraviolence qui dévoie la liberté de manifester et souille notre pacte républicain.https://t.co/o12KJu1YMF
— Christophe Castaner (@CCastaner) 7 января 2019 г.
#gilestjaunes La réponse sécuritaire d’@EPhilippePM est légitime et adaptée à la spirale des violences mais il manque toujours l’organisation d’un grand Grenelle social que le #DebatNational ne palliera pas. @CfdtBerger @EmmanuelMacron
— Dominique Bussereau (@Dbussereau) 7 января 2019 г.
Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine dernière.