Une lettre contenant de la poudre blanche suspecte a été envoyée au siège des Chrétiens-démocrates et flamands (CD&V), à Bruxelles. Il s'agit du quatrième cas d'envoi d'un courrier suspect ces dernières semaines en Belgique.
C'est le président du parti CD&V, Wouter Beke, qui a fait état de la lettre qui lui était adressée.
Les forces de l'ordre dépêchées sur les lieux ont constaté l'absence de menace.
«Une lettre avec de la poudre blanche, qui m'était adressée, est arrivée au siège du parti CD&V. Il est apparu que c'était une fausse alerte. Respect pour le travail de la police et de la protection civile, qui ont été très professionnelles et précises», indique le message publié par l'homme politique sur Twitter.
Een brief met wit poeder gericht aan mezelf gekregen op partijhoofdkwartier @cdenv. Blijkt vals alarm te zijn. Tonnen respect voor het werk van politie en civiele bescherming, die dit alles enorm professioneel en nauwkeurig aanpakten. pic.twitter.com/IzvMeVvOLD
— Wouter Beke (@wbeke) 3 января 2019 г.
En guise d'illustration, le tweet contenait des photos d'une enveloppe et de deux agents de la protection civile habillés en combinaisons et portant des masques à gaz.
Jeudi, une lettre avec le même contenu a été envoyée dans une maison communale de Zaventem.
Fin décembre, il a été signalé que l'ancien secrétaire d'État belge à l'Asile et à la Migration Theo Francken avait reçu une lettre avec de la poudre blanche. Plus tôt en 2018, Theo Francken, qui s'oppose notamment à ce que la Belgique adhère au pacte des Nations unies sur les migrations, avait déjà reçu une lettre suspecte, qui contenait alors de la poudre et une balle.
Les forces de l'ordre n'ont pas encore annoncé si ces quatre cas seront examinés dans le cadre d'une même enquête.