Dans l'espoir de devenir une destination fréquentée, notamment par les touristes russes, l'Iran élabore des programmes ad hoc, a indiqué à Sputnik Vali Timouri, chef adjoint de l'Organisation iranienne du patrimoine culturel, de l'artisanat et du tourisme.
«Avec la mise en application d'un accord [conclu il y a trois ans, ndlr] avec la Russie sur la levée du régime des visas pour les groupes touristiques, toute une série de documents sont prêts à être signés, qui permettront d'augmenter les flux touristiques», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que l'Iran était tout à fait prêt à accueillir les touristes russes et avait formé à leur intention de forts effectifs de professionnels russophones.
«Le potentiel touristique de l'Iran répond aux exigences des touristes de Russie et d'autres pays russophones. Aussi, avons-nous formé un nombre important de guides maîtrisant le russe», a indiqué M.Timouri.
Insistant sur la longue histoire des relations entre la Russie et l'Iran, il a toutefois déploré que la coopération entre les deux pays dans le domaine touristique soit plutôt sous-développée pour le moment.
L'interlocuteur de Sputnik a aussi évoqué des problèmes qui étaient encore à résoudre dans le secteur touristique de l'Iran, y compris des atermoiements avec le lancement du Compte satellite du tourisme (CST), nouvel instrument statistique particulièrement utile pour analyser l'importance économique de cette branche d'activité, qui figure parmi les priorités du secteur.