Avec ses révélations sur le site d'actualité Mediapart, Alexandre Benalla «se venge» après son licenciement, a assuré l'Élysée en répondant à une question de BFM TV.
«Nous ne souhaitons pas poursuivre un dialogue par presse interposée avec Monsieur Benalla qui se venge de son licenciement pour faute grave en entretenant tout un faisceau de contre-vérités et d'approximations», a indiqué l'Élysée à la chaîne.
La Présidence avait assuré ne plus entretenir de contacts avec Alexandre Benalla après sa mise en cause pour des violences le 1er mai, mais dans une déclaration diffusée dans la nuit de dimanche à lundi par Mediapart, celui qui avait été l'homme de confiance du Président à l'Élysée a affirmé avoir continué à échanger avec le chef de l'État via la messagerie Telegram.
«Ça va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable», a-t-il souligné dans cet entretien publié deux jours après que le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre lui ayant pour objet un «abus de confiance».
Alexandre Benalla a précisé que les sujets évoqués avaient rapport à «des thématiques diverses».
«Cela peut aussi bien concerner les Gilets jaunes, des considérations sur untel ou sur untel ou sur des questions de sécurité», a-t-il noté.
Dans un article du 27 décembre, Mediapart avait affirmé qu'Alexandre Benalla continuait d'utiliser son passeport diplomatique délivré le 24 mai 2018. D'après le média, le document, valide jusqu'au 19 septembre 2022, porte la référence 17CD09254.
Plus tôt, LCI avait déclaré que le récent voyage d'Alexandre Benalla au Tchad n'avait pas été son seul déplacement sur le continent africain au cours des dernières semaines. Selon ce média français, qui cite l'entourage de l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron, il y aurait rencontré «plusieurs Présidents».