Tenant compte des résultats suite à la tenue de la Coupe du Monde en Russie, la FIFA a qualifié l'année sportive comme «faste» pour la Russie:
«La Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018 a dépassé toutes les attentes. À ce titre, la Russie peut légitimement s'enorgueillir d'avoir organisé l'une des plus belles éditions de tous les temps».
Ces éloges de la FIFA sont bien expliqués. La Sbornaya a gagné du terrain au Classement mondial. Comme l'indique la fédération, les succès des footballeurs russes ont permis à la Russie, pays le moins bien classé des 32 qualifiés avant le tournoi, de revenir dans le Top 50 du Classement mondial FIFA/Coca-Cola et de se présenter «comme l'un des principaux rivaux de la Belgique dans le Groupe I».
Grâce à son remarquable parcours en Coupe du Monde, la Russie a réussi à renouer avec ses supporters:
«Dans tout le pays, les enfants ne veulent plus entendre parler des maillots et des autographes de Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou Neymar; ils ne jurent plus que par Denis Cheryshev, Roman Zobnin, Aleksandr Golovin et Artem Dzyba».
En outre, le nombre d'enfants qui s'intéressent au football augmente, selon les éducateurs qui travaillent dans les écoles russes.
Le Mondial 2018 s'est déroulé du 14 juin au 15 juillet dans 12 stades de 11 villes russes: Moscou, Kaliningrad, Saint-Pétersbourg, Volgograd, Kazan, Nijni Novgorod, Samara, Saransk, Rostov-sur-le-Don, Sotchi et Ekaterinbourg. C'est la première Coupe du Monde en Europe de l'Est et le premier tournoi international de ce niveau organisé à la fois en Europe et en Asie.