Une petite phrase prononcée à la télévision alémanique par le nouveau ministre suisse de l'Économie, Guy Parmelin, a suscité l'intérêt de la presse américaine. L'ancien agriculteur francophone, aujourd'hui âgé de 59 ans, avait eu le malheur en 2015 de reconnaître son incapacité à parler anglais:
«Parmi les leaders mondiaux, la maîtrise de l'anglais est souvent considérée comme allant de soi, même si des interprètes sont présents», indique le quotidien.
The NYT rappelle également la récente tentative échouée du membre du parti libéral suisse FDP Hans Wicki pour faire preuve de sa maîtrise du français pendant la campagne électorale:
«Oui, bien sûr, je parle français, mais je ne suis pas un… un… Übersetzer wie Karin Keller-Sutter ("interprète comme Karin Keller-Sutter", ndlr)», a déclaré M.Wicki, faisant référence à sa rivale pour un siège au Conseil fédéral. Malgré l'élégance certaine de cette tournure, M.Wicki a finalement été devancé par sa colistière.