Le «gaz hilarant» est utilisé dans le champ médical pour des anesthésies légères, ou comme gaz de pressurisation d'aérosol, en particulier dans l'alimentaire. À partir de 2015, il devient très courant dans le milieu festif alternatif et en soirées étudiantes, indique l'expertise. Il est conditionné en petites cartouches métalliques sous pression ou «prêt à consommer» dans des ballons vendus 1 à 2 euros l'unité.
Le proxotyde d'azote, qui n'est pas une drogue illégale, est donc désormais utilisé par des collégiens, des lycéens, des étudiants ou des populations précaires. Le consommateur vide en général le contenu de la cartouche dans un ballon de baudruche avant de le respirer.
Si le gaz hilarant est apprécié pour ses effets fugaces et euphorisants, il est principalement utilisé pour potentialiser les effets d'autres produits consommés, selon les chercheurs. D'après plusieurs témoignages, ses effets sont très intenses mais se dissipent très rapidement.
Le produit s'avère être cependant dangereux. Une consommation excessive peut causer des maux de tête, des vertiges mais aussi des troubles cardiaques ou des risques d'asphyxie.