Avec d'éventuelles actions menées par les États-Unis dans des zones revendiquées par la Russie, on pourrait voir se répéter l'incident de Kertch, tant en Arctique que dans d'autres mers du globe, prévient le magazine en ligne Telepolis.
Moscou élargit son contrôle des eaux côtières pour des raisons politiques et économiques, indique Telepolis. Depuis 2013, il étend notamment sa présence militaire en Arctique, où des bases navales et aériennes seront construites, tout comme une nouvelle flotte de brise-glace.
Le vice-amiral Andrew Lewis, commandant de la Deuxième flotte américaine récemment réactivée, a annoncé il y a peu que les États-Unis seraient en mesure d'agir dans les territoires litigieux.
Telepolis signale en conclusion que l'incident dans le détroit de Kertch a démontré que la Russie «réagirait de manière plus agressive si ses propres intérêts devaient être garantis» et que «des incidents comme celui de Kertch pourraient se répéter» en Arctique et dans d'autres mers.
Début décembre, le destroyer américain USS McCampbell avait navigué à «proximité immédiate» de la base de la Flotte russe du Pacifique. Le porte-parole de la Marine américaine avait alors déclaré que l'USS McCampbell naviguait dans les environs du golfe de Pierre-le-Grand «pour contester les prétentions maritimes excessives de la Russie et faire respecter les droits, libertés et utilisations licites de la mer par les États-Unis et d'autres nations».
Le porte-parole de la Défense russe, Igor Konachenkov, avait signalé à ce propos que le navire américain ne s'était pas approché des côtes russes à moins de 100 km et que sa route avait été surveillée par un navire et les avions de la Flotte russe du Pacifique.
À la suite de cet incident, La Rada suprême d'Ukraine a approuvé, à son tour, le décret de Piotr Porochenko relatif à l'établissement de la loi martiale dans certaines zones du pays pour une durée de 30 jours.