Les restes d'environ deux cents bateaux de la flotte «fantôme» de la côte est des États-Unis, se trouvant dans la baie de Mallows en face de l'État du Maryland, ont changé de localisation au cours des années en raison des forces de la nature, comme l'a découvert un groupe d'enfants de primaire. Après avoir comparé des cartes recensant les épaves à des époques différentes, les résultats de leur étude ont été annoncés lors de la réunion annuelle de l'Union américaine de géophysique, le 13 décembre, et publiés par la revue Live Science.
Is the Ghost Fleet of Mallow's Bay ghosting? #ghosting #PotomacRiver @LiveScience https://t.co/mdiulBpAHl pic.twitter.com/vLhu3GR4k5
— ICPRB (@PotomacCommis) December 17, 2018
Après leur voyage scolaire à la flotte «fantôme», qui comprend des bateaux naufragés lors de la guerre civile américaine et des deux Guerres mondiales, les quatre enfants de primaire se sont posé la question: qu'est-il arrivé aux navires coulés, dont certains se trouvent au fond de l'eau depuis plus de 150 ans?
Here’s a VR tour of Maryland’s infamous ghost fleet https://t.co/vc5tAnCxpP pic.twitter.com/tKOTCe9zAj
— Technical.ly B'more (@TechnicallyBMR) August 19, 2016
Les chercheurs en culotte courte ont alors étudié différentes cartes maritimes, élaborées au cours des décennies et sur lesquelles les positions successives des épaves ont été fixées, «et les ont examinées pour déterminer celles qui avaient bougé et s'étaient décomposées», raconte une des scientifiques en herbe, Shyla Lancaster, âgée de 11 ans.
Maryland’s “Ghost Fleet of Mallows Bay” is the largest concentration of shipwrecks in the Western Hemisphere: https://t.co/CAy5sHosKO #travel #ttot #spooky ^cq pic.twitter.com/YVA15DbQSQ
— PR Newswire Travel (@PRNtravel) October 15, 2018
Selon Annabelle Nault, âgée de 10 ans, la raison qui a déporté ces coques est la nature, notamment avec ses tempêtes, ses inondations et l'érosion.
Au fil du temps, cette flotte soi-disant «fantôme» est devenue un habitat pour la faune locale. Ainsi, le fait que les forces de la nature la déplace pourrait affecter l'avenir de son écosystème.