Quelques jours après l'attaque de Strasbourg, des incertitudes persistent sur l'ampleur de l'acte 5. Une mobilisation nationale des Gilets jaunes est prévue ce samedi 15 décembre malgré les multiples appels du gouvernement à ne pas descendre dans les rues après la fusillade sanglante de Strasbourg.
Pour assurer la sécurité, quelque 8.000 forces de l'ordre et 14 véhicules blindés ont été mobilisés à Paris, ce qui revient au même dispositif que le 8 décembre.
«On s'adapte à la situation qui pourrait être la pire», a déclaré le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, sur RTL.
Des contrôles ont été menés dès vendredi soir pour détecter des individus armés qui viennent à Paris pour en découdre. La préfecture de police de Paris, la mairie, les enseignes de luxe et les directions d'établissements culturels ont pris des mesures préventives. Dans le même temps, Paris ne devrait pas être un camp retranché comme la semaine dernière. Michel Delpuech a annoncé que cette fois-ci beaucoup de musées, dont le Louvre, seront ouverts ce samedi.
Emmanuel Macron a annoncé lundi soir une exonération d'impôt et de cotisations sociales en ce qui concerne les heures supplémentaires, reprenant une mesure phare de Nicolas Sarkozy en 2007, laquelle avait ensuite été abrogée en 2012 par son successeur, François Hollande.
Juste après le discours, de nombreux Gilets jaunes ont annoncé leur détermination à poursuivre les blocages, notamment de ronds-points, et ont appelé à un acte 5 de la mobilisation, samedi dans toute la France.