L'Algérie pourrait-elle rejoindre le groupe des BRICS d'ici à 2030?

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D'ici à 2030, l'Algérie pourrait éventuellement intégrer le club des BRICS grâce aux projets qui sont appelés à faire d'elle «une puissance économique dans la région méditerranéenne», a affirmé, cité par El-Moudjahid, le directeur de l'École nationale supérieure de sciences politiques de l'Université d'Alger 3.

Il n'est pas à exclure que l'Algérie puisse rejoindre, d'ici à 2030, le groupe des BRICS, a déclaré le directeur de l'École nationale supérieure de sciences politiques (ENSSP) de l'Université d'Alger 3, Mustapha Saïdj, cité par le quotidien algérien El-Moudjahid, évoquant notamment les projets phares engagés par le pays en vue de le transformer en «une puissance économique dans la région méditerranéenne».

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Toujours d'après le journal, l'universitaire a souligné que ces nouveaux projets, qui prévoient notamment la construction d'une nouvelle aérogare internationale et la diversification de l'économie nationale, permettraient à l'Algérie d'intégrer le cercle des «nations émergentes».

S'exprimant à l'occasion de la signature, jeudi à Alger, d'une convention de partenariat entre l'ENSSP et l'Université des études internationales de Shanghaï, M.Saïdj a déclaré, toujours selon le journal, que le partenariat bilatéral dans la recherche scientifique et universitaire s'inscrivait dans le cadre de l'accord de partenariat stratégique signé entre les deux pays en 2014.

«Ce partenariat commence à donner ses fruits. En effet, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays avoisine annuellement les 10 milliards de dollars», a noté, cité par le quotidien, Mustapha Saïdj, rappelant que l'Algérie avait été le premier pays arabe à signer l'accord de partenariat stratégique avec la Chine.

Le directeur de l'Université des études internationales de Shanghaï, Li Yan Song, a constaté pour sa part que des accords du genre devraient devenir plus nombreux dans les relations bilatérales qu'il a qualifiées de «hautement stratégiques», a noté El-Moudjahid, ajoutant que Pékin avait une «réelle» volonté d'instaurer un partenariat «gagnant-gagnant», «sans conditions préalables».

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