Le fait que la sonde OSIRIS-REx a découvert des traces d'eau à la surface de l'astéroïde Bennu permet d'affirmer que celui-ci ressemble à cet égard à d'autres astéroïdes et comètes déjà étudiés, relate le site officiel de la NASA, en charge du programme spatial en question.
«La présence de minéraux hydratés à la surface de l'astéroïde confirme que Bennu, un vestige des premiers temps du Système solaire, est un excellent spécimen pour la mission OSIRIS-REx, en vue d'étudier la composition de matières volatiles et organiques dans l'espace. (…) Quand tous les échantillons arriveront sur Terre en 2023, les scientifiques recevront un trésor de nouvelles informations sur l'histoire et l'évolution de notre Système solaire», explique Amy Simon, une chercheuse à la NASA.
Ce dernier n'est pas tout à fait sphérique, il est plus large que long, sa forme n'a pas la rondeur régulière d'une planète. Il mesure 493 mètres de diamètre, c'est-à-dire qu'il est du même ordre de grandeur que le gratte-ciel One World Trade Center, à New York.
Jamais un appareil ne s'est approché d'un astéroïde aussi petit. Pour comparaison, les Japonais mènent en ce moment une mission similaire avec la sonde Hayabusa2, sur Ryugu, un astéroïde six fois plus gros que Bennu. En 2010, la sonde Hayabusa avait rapporté des grains microscopiques du corps céleste Itokawa.
L'astéroïde, avec ses 493 mètres de diamètre et ses 3,4 milliards de tonnes est considéré comme capable de causer la fin du monde. En cas d'impact avec la Terre, il dégagerait une énergie équivalente à 1.450 mégatonnes de TNT, ce qui représente trois fois plus que toutes les bombes nucléaires qui ont explosé au cours de l'Histoire. Selon les calculs des scientifiques, Bennu aurait une chance sur 2.700 de toucher la Terre le 21 septembre 2135.