À la veille du septième anniversaire du soulèvement qui a renversé Hosni Moubarak, l'Égypte redoute que les opposants ne prennent l'exemple des Gilets jaunes français et, pour éviter tout danger dans ce domaine, les revendeurs d'équipements de sécurité ont reçu pour instruction de ne pas vendre ces vestes, a affirmé l'agence américaine AP.
Six détaillants du Caire ont déclaré qu'ils ne vendaient plus de gilets jaunes: deux ont refusé sans aucune explication, les quatre autres ayant indiqué à Associated Press que c'est la police qui le leur avait interdit.
«Il semble qu'ils ne veuillent pas que ce qui se passe en France se produise en Égypte», a raconté un vendeur cité par l'agence.
Ces restrictions devraient rester en vigueur jusqu'à la fin du mois de janvier, après la date de célébration du soulèvement populaire, ont précisé des représentants des services de sécurité.
Le mouvement des Gilets jaunes a franchi les frontières de l'Hexagone et s'est propagé en Europe et même au-delà de ses frontières. L'exemple s'est avéré contagieux et le mouvement connaît des répliques, bien que de moindre ampleur, en Europe et ailleurs, devenant parfois un symbole du mécontentement général.