Un groupe de scientifiques américains et britanniques est arrivé à la conclusion que si l'humanité ne fait aucun effort pour réduire la quantité de dioxyde de carbone libérée dans l'atmosphère, les émissions anthropiques de gaz à effet de serre «feront reculer» le climat de la Terre trois millions d'années en arrière d'ici 2030, puis 50 millions d'ici 2150. À ces époques, l'atmosphère était plus chaude et contenait plus d'énergie, énergie qui se libérait sous forme de catastrophes naturelles.
Les chercheurs ont comparé les similitudes qui existaient entre le futur climat et celui des différentes époques géologiques de la Terre, en utilisant différents modèles qui en compte les émissions de carbone des prochaines décennies.
Les scientifiques ont démontré que dans l'un des scénarios, d'ici 2030, le climat reviendrait aux indicateurs d'il y a trois millions d'années, quand la température moyenne de l'atmosphère était de deux à trois degrés plus élevée qu'aujourd'hui, quand la glace n'existait que pendant un an et quand le niveau de la mer était de 25 mètres plus élevé.
En 2150, le climat «reculerait» 50 millions d'années en arrière, selon la publication. À cette époque, il y a eu un maximum thermique sur la Terre: un réchauffement brutal du climat de huit degrés Celsius qui a entraîné l'extinction massive de certaines espèces.
Selon un autre scénario, en cas de réduction modérée des émissions, les changements climatiques visibles seraient insignifiants et toucheraient moins de 1% des territoires du monde. Selon des scientifiques, l'adoption de mesures urgentes aiderait à mettre ce scénario en œuvre.