Dans une interview accordée à TF1, le Premier ministre français, Édouard Philippe, a confirmé que la taxe sur le carburant était «annulée».
Nous avons entendu la colère des Français. Cette taxe sur les carburants n’est pas dans le budget 2019, elle est annulée. #Le20H
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 6 декабря 2018 г.
«Cette taxe a cristallisé la colère des Français», a-t-il reconnu, ajoutant qu'«aucune taxe ne doit remettre en cause l'unité nationale».
Évoquant le risque de nouvelles violences durant la journée de mobilisation prévue pour le 8 décembre, il a rappelé qu'il y avait «des gens qui ne sont pas là pour manifester, mais pour casser».
«Nous avons mobilisé un nombre considérable de forces de l'ordre: 8.000 à Paris et 89.000 sur toute la France», a-t-il précisé.
Quelqu’un qui dit qu’il faut marcher sur l’Élysée.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 6 декабря 2018 г.
Des représentants des gilets jaunes, des élus, leurs familles, menacés de mort.
Des fonctionnaires au Puy-en-Velay à qui on hurle qu'ils vont "rôtir comme des porcs."
Ce n’est vraiment pas la France que nous voulons. #Le20H pic.twitter.com/3ie8s4vEZG
Une «douzaine de véhicules blindés» à roues de la gendarmerie (VBRG) seront par ailleurs utilisés à Paris, a ajouté le chef du gouvernement, évoquant un dispositif «exceptionnel».
Édouard Philippe s'est dit confiant et a préconisé des négociations.
«Je crois au bon sens des Français qui ont vu qu'on avait fait un geste d'apaisement, et maintenant il faut se mettre autour d'une table», a-t-il souligné pour conclure.
Le dernier rassemblement a été marqué par d'importantes violences et dégradations urbaines dans la capitale française. Elles ont fait 133 blessés, dont 23 membres des forces de l'ordre, et ont conduit au placement en garde à vue de 378 personnes sur les 412 interpellées, selon un bilan communiqué par la préfecture de police dimanche.