Les autorités des îles Salomon ont envoyé le 28 novembre des notes spéciales à la représentation du Kosovo en Australie, rappelle le site d'information Gazeta.ru. La première annonçait leur décision de retirer la reconnaissance de l'indépendance de la république autoproclamée. La seconde stipulait que les îles Salomon maintiendraient cette position tant que les négociations entre Belgrade et Pristina sous l'égide de l'UE ne seraient pas terminées.
En l'espace d'un mois, les îles Salomon sont le troisième pays à retirer leur reconnaissance de l'indépendance du Kosovo. La même décision avait été prise en novembre par les autorités de la Grenade et des îles des Comores.
Les motifs du retrait sont similaires. Les autorités de la Grenade ont déclaré: «Après une large étude, les autorités du pays estiment que le plus important est le soutien du futur statut du Kosovo qui sera convenu dans le cadre des négociations entre Belgrade et Pristina.»
La note des Comores indiquait que les autorités des îles «retiraient leur reconnaissance du Kosovo pour offrir aux deux camps la possibilité de parvenir à un règlement politique juste, équitable et solide du problème lié au statut du Kosovo».
«Il est évident que la diplomatie serbe travailla activement dans ce sens. Le ministre serbe des Affaires étrangères a notamment déclaré que son objectif consistait à réduire à moins de cent le nombre de pays ayant reconnu le Kosovo. Ces démarches de la Serbie suscitent également le mécontentement de Pristina qui, soutenu par les USA, promeut activement la reconnaissance de son indépendance. Belgrade a commencé à s'y opposer activement», déclare Gueorgui Enguelgardt, expert de l'Institut d'études slaves affilié à l'Académie des sciences de Russie.
La Serbie et le Kosovo continuent d'ignorer les conditions avancées par Bruxelles.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.