Le 1er décembre au soir, alors que la capitale française a connu des violences ayant conduit à des dégâts évalués par la mairie de Paris à entre trois et quatre millions d’euros, l’esplanade devant l’Arc de triomphe et ce monument symbolique n’ont pas été épargnés, devenant eux aussi le théâtre d’affrontements entre des casseurs et les forces de l’ordre. Ce sont ces échauffourées qui auraient conduit à l’extinction de la flamme du Soldat inconnu.
Filmés, des manifestants ont par la suite rallumé ce symbole vieux de près d’un siècle.
Les #GiletsJaunes rallument la flamme du soldat inconnu au milieu de l’anarchie.
— Eléonore Bez (@EleonoreBez) 2 décembre 2018
Ils sont l’honneur de la France. pic.twitter.com/3GhS9GEXJx
Plus tôt dans la journée de dimanche, des clichés montrant des «gilets jaunes» encercler la tombe au milieu du chaos pour la protéger ont également été diffusés.
@dupontaignan Cette image est le symbole de cette triste journée qui s’achève:Les vrais #Giletsjaunes protégeant la flamme et la tombe du soldat inconnu face aux casseurs d'extrême-gauche que le Gouvernement a laissé occuper la place de l’Etoile pour déconsidérer le mouvement. pic.twitter.com/bxvjBX30G0
— Jean COTE Reconverti (@Ccye3Jean) 1 décembre 2018
C’est le 11 novembre 1923 que la flamme a été allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre. Depuis elle ne s'est jamais éteinte et chaque soir, à 18h30 sous l'Arc de triomphe, une cérémonie solennelle de ravivage y est organisée.
Samedi, la troisième journée de manifestations organisées depuis le 17 novembre a donné lieu à des violences, notamment à Paris, qui ont entraîné l'interpellation de 412 personnes et provoqué 133 blessés, dont 23 parmi les forces de l'ordre, selon la préfecture. L’Arc de triomphe a été vandalisé, notamment un buste de Marianne a été brisé.