Casseurs, vandales, extrême gauche… Réagissant aux destructions commises à Paris le 1er décembre lors du troisième acte de la manifestation des «gilets jaunes», responsables politiques et internautes ne sont pas restés à l'écart et ont commencé à exprimer leurs opinions sur les personnes à l'origine de ces événements.
D'après le responsable de la Génération Nation Haute-Garonne, Audrey Bibollet, la mobilisation des «gilets jaunes» était «pacifique» et ce sont des «gilets rouges», à savoir des «casseurs d'extrême gauche», qui ont «décrédibilisé» le mouvement.
La mobilisation pacifique des #GiletsJaunes pour exprimer leur ras-le-bol face au matraquage fiscal est un succès!
— Audrey Bibollet (@bibolletaudrey) 1 декабря 2018 г.
Je déplore toutefois les actes de vandalisme commis par les "gilets rouges", casseurs d'extrême gauche, venus pour décrédibiliser le mouvement. #Toulouse pic.twitter.com/fW1fHJ2EkC
Selon Jean Messiha, membre du Bureau national du RN, la presse française n'a pas «évoqué les centaines de casseurs issus de la diversité» qui ont effectué ces «pillages massifs» et qui n'étaient pas des «gilets jaunes».
Pourquoi aucun média n’a évoqué les centaines de casseurs issus de la diversité qui ont procédé à des pillages massifs? @BFMTV a flouté les visages des pilleurs (que l’on devine quand même) mais pas ceux des #GiletsJaunes. C’est vrai que ces derniers chantent la Marseillaise…
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) 2 декабря 2018 г.
De nombreux internautes ont toutefois écrit que les auteurs des dégradations commises étaient des membres du mouvement des «gilets jaunes» et qu'ils ne le leur «pardonneraient jamais».
Marianne défigurée à l'Arc de triomphe, c'est la République qui bascule. La portée symbolique de cette image est tragique. Voilà où mènent l'arrogance, la provocation et l'incompétence de.@EmmanuelMacron et.@CCastaner #Giletsjaunes pic.twitter.com/QvwH0oUjY3
— Lydia Guirous (@LydiaGuirous) 2 декабря 2018 г.
Ça, nous ne vous le pardonnerons jamais.
— Maraine Lapine 🐰 🌈 #FoulardRouge #EnBleu #FBPE (@Maraine_Lapine) 2 декабря 2018 г.
JAMAIS.#giletsjaunes pic.twitter.com/q4YzqOYqQA
«Honte à eux», ont martelé des utilisateurs de Twitter à l'intention des «gilets jaunes» tout en s'interrogeant sur la manière dont «ces actes de barbarie» pourraient «améliorer leur pouvoir d'achat».
Donc parce qu'ils se disent #GiletsJaunes et du peuple, ils pensent pouvoir tout faire sans limites?
— Maxime F. (@Maxlamenax) 2 декабря 2018 г.
Honte à eux #Narbonne pic.twitter.com/rOOEYKfh2J
Massacre et vandalisme du magasin d’optique d’une amie par les #Giletsjaunes!
— Laurent Benoudiz (@lbenoudiz) 2 декабря 2018 г.
Bravo les mecs: c’est bien partie votre révolte fiscale…
Je pense qu’il est temps de siffler la fin de la récré et d’interdire ces mouvements factieux et insurrectionnels dans les rues… https://t.co/Anl5SWoEOO
A voir les actes de violence,la dégradation de monuments classés au patrimoine mondial l'Unesco,comment éprouvé de la sympathie pour les gilets jaunes.En quoi ces actes de barbarie vont ils améliorer leur pouvoir d'achat… #giletsjaunes #Macron #vandalisme #1erDecembre #enbleu
— Néo (@christoffe17) 2 декабря 2018 г.
Certains internautes ont fait remarquer d'une manière plutôt sarcastique que la question des «gilets jaunes» de savoir où passe l'argent de leurs impôts a une réponse… Selon eux, il est dépensé en «réparations des actes de vandalismes sur les Champs-Élysées et ailleurs».
Ah ces #giletsjaunes qui se demandent où passe l’argent de leurs impôts… Peut-être dans les réparations des actes de vandalisme sur les #ChampsÉlysées et ailleurs, dans la rémunération des nombreux CRS mobilisés pour encadrer un mouvement d’une violence extrême? #1erDécembre https://t.co/Oi2EMuxi49
— Eliott Mamane (@eliottmamane) 1 декабря 2018 г.
Pour Thomas Guénolé, candidat de La France Insoumise aux élections européennes de 2019, qui affirme avoir «bien regardé» les événements, les «violents» ne sont pas des «casseurs» mais des «insurgés» et ce qu'ils font est une action «politique» et non pas du «simple vandalisme».
J'ai bien regardé. De près. Les violents ne sont pas "des casseurs": ce sont des insurgés. On approuve ou pas leur méthode. Mais ce qu'ils font, c'est une action politique, et non pas du simple vandalisme. #GiletsJaunes pic.twitter.com/1ws170qSGR
— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 1 декабря 2018 г.
D'autres utilisateurs des réseaux sociaux sont persuadés que des «antifas» et des «hooligans nationalistes» ont pris part aux «violences» commises sur la place de l'Etoile.
Selon les infos de @france_soir plusieurs affrontements entre extrême droite et extrême gauche (voire hooligans natio vs antifa) ce samedi près des Champs-Elysées dans les rassemblements #GiletsJaunes.
— Pierre Plottu (@Pierre_FSoir) 1 декабря 2018 г.
Il y aurait des blessés, dont certains sérieusement.
Non les antifa n'étaient pas les seuls radicaux présents a l'Etoile avec les #GiletsJaunes lorsque l'Arc de Triomphe a été vandalisé et la police attaquée.
— Pierre Plottu (@Pierre_FSoir) 1 декабря 2018 г.
Ici des hooligans #nationalistes revendiquent leur présence et leur participation à des violences pic.twitter.com/g2KgzCD01V
En France, après une première manifestation qui s’est déroulée le 17 novembre, des membres du mouvement des «gilets jaunes» ont organisé le 1er décembre le troisième acte de leur mobilisation. Dénonçant à l'origine la hausse des carburants, ils expriment désormais une colère sociale bien plus profonde. Le dernier rassemblement a été marqué par d'importantes violences urbaines dans la capitale française. Elles ont fait 133 blessés, dont 23 membres des forces de l'ordre, et ont conduit au placement en garde à vue de 378 personnes sur les 412 interpellées, selon un bilan communiqué par la préfecture de police dimanche.