Une habitante du gouvernorat de Soueïda, dans le sud de la Syrie, Um Muhannad, libérée de la captivité terroriste il y a un mois, a passé trois mois emprisonnée et ne savait rien du sort de son fils de 19 ans, lui aussi capturé. Rentrée chez elle, elle a appris que le jeune homme avait été exécuté par les terroristes.
«Lorsqu'on l'arrêtait, nous n'étions pas trop inquiets. On nous a dit qu'il serait interrogé puis relâché. Puis j'ai été faite prisonnière. Tous les trois mois, je pensais à Mouhannad. Il n'avait aucun contact avec ses proches et je me suis fait beaucoup de souci. Mais je ne m'attendais pas à une si mauvaise nouvelle. C'est très très difficile à supporter», raconte la mère.
Les terroristes ont tué de nombreux savants, des personnes dont les métiers sont nécessaires et respectables, poursuit le père de Mouhannad. «Ils anéantissent l'élite des Syriens», a-t-il affirmé.