«Selon les informations que le Centre pour la réconciliation des parties en conflit a obtenues de sources dans la zone de désescalade d'Idlib, des terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra*) envisagent d'organiser une nouvelle provocation aux agents toxiques. Les radicaux ont acheminé 60 récipients contenant des produits chimiques inconnus des localités de Jisr al-Choghour, Kafr-Zaita et Serakab dans la zone démilitarisée», a indiqué M.Solomatine.
Selon le général, des chimistes d'un pays européen, qui parlent l'arabe, accompagneraient les récipients. La provocation viserait la ville de Makharda, dans le gouvernorat de Hama, ainsi que le couloir humanitaire situé près de la ville d'Abou al-Doukhour, dans le gouvernorat d'Idlib.
La semaine dernière, des radicaux ont pris pour cible les quartiers résidentiels d'Alep, tirant des obus remplis d'agents toxiques. L'attaque a provoqué 46 intoxications, dont celles de huit enfants.
Les formations armées illégales qui se trouvent dans la zone de désescalade d'Idlib continuent de violer le régime de cessez-le-feu, a ajouté M.Solomatine.
«Ces dernières 24 heures, nous avons enregistré des tirs visant Akch-Baer, Sandrans, Ikko (deux fois) et Bcharfa (cinq fois), dans le gouvernorat de Lattaquié, les banlieues nord-ouest (trois fois) et ouest (quatre fois) de la ville d'Alep, ainsi que la ville d'Abou-Dali, dans le gouvernorat de Hama», a précisé le général.
D'après M.Solomatine, les représentants du centre ont participé à une réunion du comité pour l'application de l'accord sur la création de la zone de désescalade d'Idlib. Les discussions ont notamment porté sur le fonctionnement du couloir humanitaire reliant Tell es-Sultan à Abou Douhour.
*Organisation terroriste interdite en Russie