Ainsi, Mme Bardot a publié sur son compte Twitter une photo où on la voit porter un gilet jaune, les deux pouces levés. Près de son véhicule, l'un de ses chiens porte également un gilet jaune.
Avec vous! pic.twitter.com/bAnojepAkH
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) 28 ноября 2018 г.
De son côté, le rappeur Kaaris, condamné à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende après sa bagarre à Orly, a également adressé son soutien aux «gilets jaunes». Il a publié une photo de lui revêtu d'un gilet.
Par ailleurs, côté rap, il n'est pas le seul à apporter son soutien aux manifestants. Par exemple, Bigflo et Oli, les deux jeunes rappeurs toulousains, se sont également retrouvés impliqués dans le débat. Ils ont publié un détournement de la pochette de leur album, La Vie de rêve, en la rebaptisant en La Vie de grève.
Sur cette photo retravaillée, on voit les deux rappeurs enfants à côté de leurs parents qui portent tous un gilet jaune.
Ce mouvement national a été également soutenu par l'acteur et humoriste Franck Dubosc.
Le comédien Philippe Lellouche a également donné du sien en s'exprimant à l'antenne de BFM TV.
«Ce serait bien grave que je ne m'en préoccupe pas parce que je ne suis pas concerné. Ça me touche énormément», a-t-il affirmé.
Parmi les autres célébrités qui encouragent les «gilets jaunes» on retrouve le chanteur Michel Polnareff qui sort prochainement son nouvel album.
«Je suis très respectueux de leur cause. Je suis ça avec tristesse et frustration […] À part faire un joli disque, qui fasse oublier leurs problèmes, je ne sais pas quoi faire pour eux», a-t-il déclaré dans les colonnes du Parisien.
Des porte-paroles de la délégation officielle des «gilets jaunes» doivent être reçus le vendredi 30 novembre par le Premier ministre Édouard Philippe. Cette rencontre se tiendra ainsi à la veille du troisième acte de la mobilisation, sur les Champs-Élysées et dans les régions.
Depuis le 17 novembre, les «gilets jaunes» organisent des manifestations dans toute la France, bloquant des routes ou occupant des ronds-points. Ils étaient 282.000 mobilisés le 17 novembre et encore quelque 106.000 le 24 novembre, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, que les «gilets jaunes» considèrent comme très sous-estimés.