Le gouvernement belge entend le message des «gilets jaunes» et exprime sa volonté de «transformer la colère en projet de solution positif», a indiqué ce jeudi à la Chambre le Premier ministre Charles Michel, cité par des médias belges. Il a ajouté toutefois qu'il s'attendait à dialoguer avec un mouvement «davantage structuré».
Dans ce contexte, il a souligné la difficulté de faire face au coût du changement climatique:
«Il ne faut pas faire croire que l'argent tombe du ciel, quelqu'un doit payer, si ce sont les entreprises, ce sont des emplois potentiels qui sont en jeu», a-t-il noté.
«Nous allons regarder au sein du gouvernement quelles sont les possibilités de faire un monitoring, voir quelles décisions favorables peuvent être prises», a-t-il précisé.
Le gouvernement «va faire preuve de la fermeté pour la sécurité et pour l'ordre public, mais toujours, évidemment, avec une capacité de débat démocratique», a-t-il encore fait remarquer.
La vague de mécontentement qui déferle sur la France a également touché la Belgique où plusieurs sites pétroliers ont été bloqués par des manifestants. Selon Sudinfo, un rassemblement des «gilets jaunes» à Charleroi a dégénéré dans la nuit du 23 au 24 novembre en affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre.