«Visa contre bakchich: un système corrompu fondé sur la souffrance des réfugiés», c'est ainsi que le magazine allemand Der Spiegel a caractérisé le trafic illégal qui se serait développé au consulat général d'Allemagne à Erbil.
Les entretiens du Spiegel avec plusieurs réfugiés qui sont arrivés en Europe de cette manière, des documents de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés ainsi que d'autres documents internes des autorités dresseraient l'image d'un réseau de passeurs professionnels, qui aurait compris des employés du consulat a priori corrompus et quelques aides en Allemagne.
Régulièrement, les consulats ou ambassades allemands, notamment au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, font l'objet d'enquêtes sur la corruption ou la contrebande lors de la délivrance de visas, relate le magazine. Les points faibles de ces représentations sont principalement constitués des employés locaux qui gagnent moins que leurs collègues allemands, souligne Der Spiegel.