Les informations concernant un haut fonctionnaire français, soupçonné d'espionnage au profit de Pyongyang, ont fait du bruit dans les médias des quatre coins du monde. Benoît Quennedey a été interpellé dimanche 25 novembre et placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour «recueil et livraison d'informations à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation». L'Association d'amitié franco-coréenne, dont il est également président, a révélé les détails dans un témoignage pour Sputnik.
«Ces charges, graves, paraissent invraisemblables compte tenu de la personnalité et du travail de Benoît Quennedey», a commenté Patrick Kuentzmann, secrétaire général de l'Association.
L'Association déclare n'avoir aucune information sur les conditions de garde à vue du responsable. Selon le porte-parole de l'organisation, «sa famille sait seulement qu'il bénéficie de l'assistance d'un avocat, mais nous ignorons qui est cet avocat et, à notre connaissance, celui-ci n'a contacté personne».
«Nous nous étonnons que la photo et le nom de Benoît Quennedey soient diffusés aussi largement dans les médias, au mépris de la présomption d'innocence, alors que l''affaire" vient de survenir, que les faits exacts reprochés ne sont pas connus et que les services français enquêtent encore pour savoir s'il y a seulement quelque chose à lui reprocher», conclut l'Association.
🔴 INFO #Quotidien.
— Quotidien (@Qofficiel) 26 novembre 2018
Une opération de police inédite s’est déroulée tout à l’heure au Sénat: le haut fonctionnaire Benoît Quennedey a été interpellé par la DGSI pour « intelligence avec une puissance étrangère », la Corée du Nord.
Les informations d’@azzahmedchaouch. 👇 pic.twitter.com/NT16iIJLZW
Interrogé en août sur la chaîne RT France, M. Quennedey, alors présenté comme «expert en relations internationales», avait salué le réchauffement des relations entre Pyongyang et Washington après l'annonce par Washington de la suspension de ses opérations militaires en Corée du Sud.